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Ehpad Le Solem

Le Solem

Historique

Historique de l’établissement :

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L’établissement Le Solem est une structure chargée d’Histoire :

Madame Jean-Baptiste Flageollet femme du créateur des usines de textiles (établissements Flageollet) à Zainvillers décède le 6 juillet 1855, et laisse le testament suivant : « Au nom de la Sainte Trinité, Père et Fils et saint Esprit.

Mes chers enfants, voici ce que je viens vous demander que vous fassiez pour le repos des âmes qui vous sont si chères et qui ont travaillé pour leurs enfants et ainsi pour les pauvres et dont votre père portait le nom de père des pauvres.

Ainsi sont mes dernières volontés. Vous donnerez 25 000 Francs pour une maison de retraite pour les pauvres de la commune de Vagney, pour loger les personnes infirmes qui ne peuvent plus travailler, ou une salle d’asile aux enfants, ou une crèche, comme on jugera convenable ».

 

Elle laisse donc le choix de la forme de la structure en fonction des besoins les plus importants.

 

Comme l’avait souhaité Madame Flageollet un asile pour les vieillards « Fatigués de porter leur besace » commence à entrer dans les esprits.

Par la suite on énonce alors que « La fondation est le fruit des œuvres sociales du textile », car l’argent provient des usines de textiles de son mari.

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La somme étant insuffisante pour construire cette structure, la fille de Madame Flageollet, Madame

Anastasie Epailly fait don de 10 000 francs, qu’elle aurait pris sur la rente des usines textiles de Zainvillers. Elle fait donc construire un hospice pour loger les employés de l’usine, les pauvres et desservi par les filles de la charité encore appelées Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul. Les travaux sont terminés en 1897 mais elle ne pourra pas voir l’achèvement de son œuvre car elle décède en 1896.

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En 1889, Cécile Zeller la petite-fille de Monsieur Flageollet, dans ces dernières volontés confie à sa famille l’envie de construire une chapelle avec sa fortune. C’est donc ses frères et sœurs (Gustave et Marguerite Zeller) qui exécutent son testament.

L’hospice des vieillards est construit pour loger les anciens employés de l’usine, les pauvres et les Sœurs Saint-Vincent-de-Paul. Les travaux sont terminés en 1897.

Par la suite, la direction de la « Fondation Epailly-Flageollet » est confiée aux sœurs de Saint-Vincent-de-Paul pendant une centaine d’années, jusqu’en 1968.

En 1960, l’établissement appartient aux établissements Flageollet et il est dirigé par Jean Boulay chef du service administratif de l’usine. Malgré le début de la crise du textile une première extension est réalisée.

 

En 1968, l’OPHLM des Vosges rachète les murs et loue les bâtiments à l’Association du Ban de Vagney pour la gestion de la structure Epailly-Flageollet (une association de type loi de 1901). L’OPHLM décide de faire une première extension de la fondation.

 

En 1985, l’association du ban de Vagney décide de faire un second agrandissement. L’établissement compte alors 65 lits.

 

En 1989, une nouvelle directrice arrive Madame Christiane Royer.

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Le 1 mai 1992, l’association dépose le bilan et le conseil municipal de Vagney décide de racheter la structure dans sa totalité par le biais du CCAS (centre communal d’action sociale). Ce changement de structure modifie le caractère juridique de l’établissement qui devient alors une Maison de Retraite Publique. A partir de cette date, le CCAS de Vagney propose des prix de journée visés par le département, comportant un prix d’hébergement et un montant lié à la dépendance du résident.

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Le 12 mai 1996, Madame Royer s’engage à rénover l’établissement. Elle souhaite réaliser une extension par l’arrière pour 7 lits supplémentaires et une restructuration de l’ensemble de l’établissement.

 

En février 1997, les travaux commencent. Il permettra de compter au total 72 chambres dont 20 lits de cure médicale.

 

Au début des années 2000, des aménagements de la structure continuent. La caisse de retraite ORGANIC (caisse de retraite des artisans et des commerçants) y participe à hauteur 555 000 francs.

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Le 12 avril 2000, c’est la fin des travaux de restructuration, qui comprend les travaux intérieurs, la rénovation des murs extérieurs, l’aménagement des jardins. Les travaux s’élèvent à 26 673 350 francs.

C’est à cette date, que l’EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), change de nom, et devient « le Solem ».

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En 2007, la commune rachète la chapelle dans le but d’agrandir l’établissement et de créer une Unité de Vie Protégée (UVP) dans le but d’accueillir des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer de maladies apparentées.

 

En 2015, après plus de 26 années de direction Mme Christiane ROYER part en retraite. Mme Marie-Françoise VANNSON lui succède au poste de directrice. Au cours de cette même année la commune prend la décision de démolir la chapelle.

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Le 1 avril 2016, l’Unité de Vie Protégée du Solem ouvre ses portes et peut accueillir 13 résidents. L’établissement compte désormais 81 places dont deux d’accueil temporaire.

 

Le 16 mars 2020, Madame Emilie Bonafoux prend la direction de l’établissement. 

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